jour 27 lundi

cher putain de journal,
Le réveil est compliqué.
J'ai dormis à peine 3 heures et j'ai toujours une énorme goal.
Je misère à réfléchir, c'est la galère.
J'arrive à prendre un ptit café clop avant que Bruno arrive.
Il sait que j'étais chez Tatiana hier soir, seul.
Il se fout de ma gueule.
Je suis à l'Ouest j'ai pas le courage ni l'envie de le renvoyer chier.
Le taf, je suis avec Fred.
Nickel.
Une immense fissure est apparue sur un immeuble, on va voir.
Je galère a mettre mon baudrier à cause de mon zgég qui ne veut pas ramollir.
Fred voit que je ne suis pas au top et me propose d'y aller tout seul.
Cimer mec.
Il descend, me crie que la fissure est énorme.
Il va voir.
....
Merde.
Je descend.
Plus de Fred, son descendeur est encore sur sa corde mais plus de bonhomme au bout.
La fissure est vraiment énorme, on voit rien à l'intérieur.
J'appele Fred.
Rien.
J'y vais.
J'allume ma frontale et descend un peu dans la fissure.
Je me fais aspiré d'un coup.
Réveil dans le noir, sensation cheulou.
Je suis dans une immense piscine de boule, j'avance doucement.
Comme quand j'étais gosse, mais dans le noir et en plus galère vu que ma tête ne sort des boules que si je suis sur la pointe des pieds.
La lumière s'allume dans coup.
C'est pas une piscine, c'est un océan de boule.
J'avance longtemps, une éternité.
J'ai envie d'abandonner 20 fois, je m’arrête et attends.
Mais rien, alors je continue.
J'ai le temps de penser.
Penser à tout ce qui m'est arrivé ses derniers jours.
J'ai envie de jouer à la console avec Tatiana, j'ai envie de la revoir, de voir ou çà pourrait nous mener.
Mais est ce que j'aurai autant envie si je n'avais pas rencontré pas son coté sombre.
Sa face exhibitionniste sadique
Pff.
J'ai plus envie de rien, je me ré arrête.
Je ré attend, mais re rien.
Je continue.
J'entends une voie dans ma tête: Monte.
Laurie.
La motarde sans tête.
Je sens des boules bouger autour de moi.
Une moto, la motarde sans tête.
Je monte.
On avance, doucement au début.
Au fur et à mesure que la motarde accélère je sens les boules s'écarter.
Dans le noir à nouveau.
Un autre mot dans ma tête.
"Marche"
Je ne suis plus sur la moto.
Je marche.
Toujours pas de lumière.
Autour de moi des gens baisent.
Ca sent la transpi, le sexe.
J'entends des femmes haleter à quelques centimètres de moi, je frôle des jambes, des mains tentent de m'accrocher.
Je marche.
Dans un océan de baise, les corps se rapprochent de plus en plus.
Je sens des seins, des fesses, des bites, je continue de marcher.
Jusqu'à ce que je sois complétement bloqué, j'essaye de forcer le passage mais je tombe vite sans force et me fait emporter par cette vague partouzantte géante.
Des mains de femme attrape mes bras et me tirent, m’extraie de l'océan de baise, je m'envole.
De la lumière.
C'est Hélycia qui me tire, qui me sauve.
Elle m’emmène vers la lumière qui devient de plus en plus éblouissante.
On traverse la lumière.
je me réveil au bas de l'immeuble.
Le maître est là, celui de la sextronomie.
Il m'aide à me relever.
Je commence à me rendre compte que je ne comprend rien à ce qui se passe.
Le maître me demande comment c'était, qu'est ce qui s'est passé à l'intérieur.
Il m'explique que c'est rare que l'être suprême se manifeste directement sur terre et que c'est encore plus rare que quelqu'un arrive à revenir d'un trou noir, même d'un mini trou noir.
?
C'était l'anus de dieu ?

Ou est fred, je ne le vois pas.
Le maitre m'explique que je ne le reverrai jamais.
Il fait maintenant partie de l'être suprême.
Pffff, je jette un œil à la fissure.
Elle s'est refermée.
Je retourne voir, rien.
Merde.
Le maitre n'est plus là.
Je n'ai plus la goal,enfin.
Par contre j'ai mal au cul, je range le matos et retourne à l’atelier.
Le gueulard me hurle qu'est qu'il en est de cette fissure.
C'est bon, c'est réglé.
Et il est ou Fred.
Je lui répond qu'il ne viendra surement pas demain.
Il me hurle que demain je pars en déplacement.
Ok
Bruno me ramène.
J'ai mal au cul putain.
Je trace à la douche, j'ai une putain de grosseur dans mon cul.
Je redescends au salon, bonjour la belle mère,chun lee, ptite brune, l'endormie, et je trace pour une pharmacie.
J’achète une crème et sors.
Le poète de rue.
J'entends sa voie chanter à un coin d'une rue, j'y vais.
Il chante à la terrasse d'un restaurant, une putain de chanson sur un mec qui a un champignon dans son cul.
Comment il sait ce con.

Les serveurs viennent le virer.
Je l'attrape au vol.
Il met cinq bonnes minutes à me remettre et me demande si j'ai kiffé sa chanson.
Je l'invite à boire une bière, il refuse.
Il ne peut pas boire aujourd'hui mais me promet de passer me voir un jour bientôt prochainement éloigné.
Bon ok, je rentre.

Je croise le ptit prince.
Il est dans le caniveau, accroupie en train de discuter avec un hérisson écrasé.
Je m'assoie à coté de lui, aie putain.
Il arrête de parler et commence à trifouiller le cadavre avec un bâton.
Oû est Hélycia mon ptit bonhomme.
Il fouille sa poche, en sors une pièce qu'il me donne et me montre du doigt une machine à pince de fête foraine sur le trottoir en face.
Bon, je me lève et vais faire une partie.
Il me suis, je le préviens que je suis une bille pour ses jeux.
Miracle, la pince accroche une petite boite contenant une moto en plastoque.
Je la récupère et l'offre au petit prince.
On retourne s'asseoir à coté du hérisson mort.
Il déballe son cadeau.
Il fait rouler la moto sur le trottoir pendant quelques secondes.
Il joue comme un gosse normal, Il fait faire un petit saut à sa moto.
Le drame, la moto se scinde en deux, complètement pétée.
Le petit prince se met à pleurer.
C'est souvent de la camelote les jouets qu'on récupère dans ses jeux mon pti bonhomme, des petits trucs à pas cher quoi.
Il s’énerve et rentre dans un long monologue.
A quoi ça sert un jouet si on ne peut pas jouer plus de cinq minutes sans le casser, vous savez que les enfants cassent mais vous faites des jouets de moins en moins solide.
Vous fabriquez des trucs à pas chère et vous trouvez ça normal que ce soit si fragile si pourris que ça casse, si j’achète un livre à pas cher et que le livre s’effrite au moment ou j'arrive au milieu de l'histoire c'est normal aussi.
Ils regarde fixement les petits bouts de moto éparpillés sur le trottoir.
C'est fabriqué par des mômes, il a un rire noir.
A l'école Vous apprenez l'esclavage à vos gosses, la traite des noirs, marthin luther king, l'abolition, mais vous n'en tirez aucune leçon.
Vous faites comme ci cette période était révolu, que tout cette merde est derrière vous mais vous savez que c'est faux.
Des jouets pour des enfants fabriqués par des enfants, c'est pire que de l'esclavage.
Vous le savez mais vous êtes tous trop con pour vous en rendre compte.
Vous apprenez les guerres a vos gosses et vous leurs montrez à quel point c'était horrible, et puis vous faites pire en vous disant que ça va c'est pas la guerre c'est différent.
Alors que votre monde est toujours en guerre, pour un dieu ou pour de l'argent mais souvent juste pour savoir qui a la plus grosse.
Vous chiez dans l'eau potable, vous vous battez pour garder des boulots que vous détestez, vous bouffez de la merde a longueur de journée et vous vous plaignez de vos mal de ventre, vous vous plaignez tout le temps, les pauvres se plaignent d’êtres pauvres, les riches râlent parce que les pauvres se plaignent trop, vous prônez le partage des richesses sans vouloir partager les vôtres, vous ne savez pas ce qu'est une richesse, vous construisez de plus en plus haut mais de moins en moins solide, vous savez que la pub vous ment mais vous continuez à la croire, vous savez maintenant que quand camel vous affirmait il y a 5O ans que les médecins recommandaient de fumer des camels c'était des conneries mais vous ne remettez pas en question ce qu'on vous dit aujourd'hui, la publicité analyse le fonctionnent du cerveau de vos gosses pour mieux leurs vendre des Kellog's mais vous ne savez toujours pas soigner une tumeur au cerveau, vous vous mariez, divorcez, remariez.
Vous allez bientôt être 8 milliards.
Vous essayez bien de vous réguler grâce aux guerres,aux maladies que vous créez, aux Pd, aux produits chimiques qui vous rendent stériles mais ce n'est pas la bonne manière.
Vous avez tout pour bien faire mais vous préférez vous battre pour savoir qui a la plus grosse, qui a le vrai dieu, le meilleur parti politique, la plus grosse maison ou la voiture la plus écolo.
Vous jugez, critiquez, vous passez plus de temps à regarder la vie des autres qu'à vivre la votre.
Vous perdez votre temps et votre énergie sur de faux problèmes comme le réchauffement climatique ou la famine.
Ce ne sont que des résultats du fait que vous ne savez pas vivre ensemble, vous ne pensez que à votre gueule.
Des putains d’égoïstes qui ne savent pas vivre en harmonie.
Vous prétendez vouloir sauvez la planète, préservez la nature mais c'est votre gueule que vous voulez sauver.
Ne Vous inquiétez pas pour la nature, elle s'en remettra toujours quoique vous fassiez.
Je sais que vous aimez vous donner de l'importance mais même si vous faites péter toutes vos bombes à la con en même temps, la terre restera et la nature reprendra ses droits mais sans vous.
Hélycia est belle, douce et simple comme la nature.
Vous avez tous fait pour la pervertir bande de con, je vous l'ai repris même si je n'en ai pas le droit.
Quant allez vous vous aimer les uns les autres bordel de merde.

Je ne dis rien, quoi dire, il a raison.
J'ai mal au cul.
Je dis merci au petit prince pour Hélycia et je pars.
Il reprend sa conversation avec son hérisson.
Je rentre à la maison et met de la crème sur le truc qui pousse dans mon cul.
Quand j'ai expliqué à la pharmacienne ce que j'avais elle m'a demandé si j'avais pris une de ses nouvelles pilules pour une érection infini.
Ces pilules sont interdit à la vente à cause de leur principale effet secondaire: un champignon qui s'installe dans le cul.
Youpie, CA va un peu mieux avec la crème.
Pfiou, je vais voir ou en est ptite brune.
Maniac manson finit, deux fois avec des persos différents.
Je la félicite et lui demande si elle aime les RPG.
Elle me parle de WOW et de guild wars, je la renvoie chier et lui branche final fantasy 7.
Là elle en a pour un moment.
Je demande des nouvelles du reste de la famille.
Elle rigole et me dit d'aller voir à la cuisine.
Un putain de miracle.
La belle mère est en train de préparer des kluskis, sans son téléphone.
L'endormie est réveillée, assise à la table de la cuisine, Chun lee sur les genoux elle regarde la belle mère cuisiner.
Bonjour.
Elles ne me regardent pas mais la belle mère m’envoie un petit signe de main.
Ouah, il y a du progrès.
Je m'affale dans le canap et regarde ptite brune s'essayer à final fantasy.
J'adore ce jeu, c'est une putain de référence un incontournable.
Je m’assoupis et repense à la fissure, au maitre, à Hélycia au petit prince, aux materias, à la rivière de la vie.
Oh stop je mélange tout là.
La belle mère nous tend un bol de kluskis.
Merci.
Elle me demande si j'ai revu Laurie.
Ça fait tellement longtemps qu'elle ne c'était pas adressé directement à moi que je sursaute un peu.
oui je l'ai revu.