jour 23 jeudi

cher putain de journal,
journée sanglante.
Soirée aussi.
Des le réveil je pense à guillaume et sa nana, le couple de taré.
Aujourd'hui je ressuscite le tueur aux poêlons à raclette.

Café, clop, mon tel sonne.
C'est le gueulard, les flics ont mis l’atelier sous scellè, ils ont confisqué tout le matos.
Ça sert à rien que j'aille bosser et hors de question qu'il me paye à rien foutre.
Cool, j'ai plein de trucs a faire.
J'appelle Bruno, pas besoin qu'il vienne me chercher.
Il savait déjà.
?.
Je sors ma collec de poêlon à raclette du garage, j'en garde deux, je prends aussi mon petit chalumeau.
Faudra que j’appelle Amandine, on avait dit plus jamais mais elle comprendra.
Roller et go, je ne yeute même pas vers chez Tatiana, pas trop la tête à ça et je sais que ses volets seront méfer.
Zangief.
Je le trouve assez facilement il zone tout le temps dans les mêmes coins, salle de sport ou skatepark.
Je lui fais le topo.
Il est Ok.
J'aurai pu faire ça tout seul mais c'est risqué, Guillaume est de la castagne je l'ai vu se fritter à cinq contre un quand il était encore keupon.
Il s'en prenait plein la gueule mais il continuait d'envoyer des patates façon bud spencer.
J'ai besoin d'un costaud et je sais que Zangief sera chaud, il aime pas trop les tarés et il m'adore.
On se donne rencard pour 15h devant la maison des dingues.
Je m’arrête au Leclerc, bouffe,bière et croquette.
Un petit coup d’œil au magasin de jeux vidéos et je fonce à la maison.
La belle mère me fait un léger sourire en me voyant rentrer avec de la boustifaille.
Chun lee lâche un peu sa pizza pour gouter les croquettes mais en fait non.
La pizza au thon c'est mieux.
Tite brune aussi à pris de la pizza au pti déj, mais la sienne c'était une spéciale.
Elle est hilare devant un épisode de bob l'éponge.
Je souris, je lui demande si elle m'en a laisser une part.
Non.
Merde, t'en a jusqu'à ce soir.
C'est pas grave, elle n'avait rien de prévu aujourd'hui.
Je rigole.
Je lui offre un jeu, l'amerzone sur ps1.
Un classique du point and clicq, pas trop dur et parfait pour se familiariser aux systèmes d’énigmes de ce genre de jeux.
Elle me remercie, branche la console et plonge dans le jeu.
Je la regarde fouiller les décors et déchiffrer les indices qu'elle trouve, vu son état elle se débrouille pas trop mal.
Un sms.
"ce soir 23 H, tenue correct exigée"
Ah, surpris je suis.
Tatiana n'est pas fâchée en fait.
J'irai, impossible de faire autrement.
Quatre bières plus tard j'arrive devant chez Guillaume, Zangief est déjà là.
On se là fait à l'ancienne, sans essayer d'être discret.
De toute façon la discrétion c'est pas trop le truc à Zangief.
On sonne à la porte d'entrée, personne. Nickel.
On saute le portail pour se retrouver dans le jardin.
Zangief ouvre la porte du garage en un coup de pied, on entre.
On fouille un peu la maison histoire d'être sur de pas se gourer.
On descend au sous sol, on est sur de pas se gourer.
Une nana à poil est suspendu par les poignets à un crochet fixé au plafond, elle à l'air à peine vivante.
Le sous sol est une putain de salle de torture avec des chips étalées un peu partout, ça correspond avec l'histoire de tite brune.
Dans le fond du sous sol je tombe sur une petite pièce cadenassée ou trois zombies sont enfermés, que des nanas.
Vu leur état de décomposition ça ne fait pas une semaine qu'elles sont cannées.
C'est pas courant.
La plupart des zombies qui arrive chez nous sont morts depuis au mois un an, ils viennent de Russie et ont déjà traversé tous les pays de l'est, quand ils arrivent chez nous ils sont déjà bien abimé.
Donc, soit ces trois nanas se sont fait contaminées dans cette putain de cave, soit.. je veux pas savoir.
Zangief s'occupe de la femme accrochée au plafond, elle est vivante mais complétement shootée.
On remonte l'allonger dans une des chambres et on attend en vidant le bar des tarés.
A 16 heure une première voiture se gare devant la maison.
C'est Bruno, qu'est ce qu'il fout là.
Il frappe à la porte, j'ouvre.
Ça le surprend à peine de me voir, il me demande si Guillaume est là.
Non.
Il me laisse une enveloppe pour lui sans chercher à comprendre ce que je fous là.
Ok bruno je lui donnerai.
Je referme la porte et ouvre l'enveloppe, c'est une one shoot, une sorte de clé usb qui contient un fichier qu'on ne peut consulter qu'une fois sans pouvoir faire une sauvegarde ou une copie.
C'est assez utilisé par les zicos ou les cinéastes pour éviter de se faire pomper quand ils présentent leurs tafs.
Je me doute de ce qu'il y a sur le fichier, on verra ça plus tard.
17h, la trieuse de chips ouvre la porte d'entrée.
Une claque de Zangief, par terre.
Je vais la ligoter dans la cave.
17H30, guillaume.
Zangief le charge, coup de bélier.
Guillaume s’assomme contre le mur.
On le ligote à la cave.
Je sors mon chalumeau, chauffe mes poêlons à raclette jusqu'à ce qu'ils soient bien rouge et je réveil le couple avec une petite brulure chacun sur la joue.
Guillaume me hurle dessus.
Je réchauffe un peu mon poêlon et lui colle d'un coup sur la bouche.
Ta gueule connard.
Il hurle de douleur et se tait.
Sa nana ne dit rien mais me regarde les yeux rempli de rage.
Je réchauffe encore un peu mon poêlon et lui colle sur les yeux.
Elle ne crie pas.
Putain.
Je leur explique pourquoi je suis là.
Je sens Zangief bouillir derrière moi quand je raconte l'histoire de tite brune.
Je commence à découper leurs vêtements en leurs expliquant ce que je vais leurs faire et je leur avoue en profiter aussi pour me venger des deux soirées péraves qu'ils m'ont fait passer.
Guillaume se met à chialer, il s'excuse, me dit plus jamais, ça ne recommencera pas, il ne comprend pas comment il en est arrivé là.
Ta gueule tête de bite.
Je commence par guillaume.
Je chauffe bien mon poêlon et lui enfourne dans la bouche, c'est toujours un peu galère mais ça finit toujours par rentrer.
Il pleure.
Zangief m'aide à le suspendre à un des nombreux crochets au plus prés du plafond, je fais un jolie nœud.
Un nœud qui glisse.
Je répète l'opération avec la trieuse de chips.
Le poêlon finit par rentrer, de la bave pleine de sang sort de sa bouche mais elle ne hurle pas, ne pleure pas.
On l'attache avec le même nœud que pour Guillaume, un nœud qui glisse.
On ouvre la pièce des zombies et on s'arrache.
J'avais prévu de les bruler avec mes poêlons jusqu'à ce qu'ils meurent, a l'ancienne quoi.
Mais les zombies enfermés dans la ptite pièce m'ont donné une idée encore plus classe.
Un nœud qui glisse, on s'en sert rarement au taf parce que si on tire trop dessus il glisse très doucement.
Ils vont descendre de quelques centimètres toutes les heures.
Guillaume comprend, il me regarde comme le chat botté dans shrek.
Sauf qu'avec son poêlon dans la bouche il me fais juste marrer.
Les trois zombies ont réussi à leurs attraper les pieds et commencent à tirer dessus.
Je les salue et leurs crie bon courage, on remonte.
La nana qui était au sous sol n'a toujours pas retrouvé ses esprits, on l'enveloppe dans une couette et Zangief la porte toute en délicatesse façon sac à patate.
On sort sans discrétion par la porte d'entrée.
Dans la rue une grosse bécane noire est garée juste devant la maison.
Son pilote en combi noir, casque noir et visière noire fermée regarde dans notre direction.
Zangief à un coup de flip.
C'est lui, c'est le motard sans tête.
Dans le quartier le motard sans tête c'est plus qu'une légende urbaine, moi c'est la première fois que je le vois.
Je fais remarquer à Zangief que vu son tour de taille ce n'est pas un motard mais une motarde, je suis assez fort en repérage de poitrine mais ça ne le fait pas sourire, il est carrément tétanisé.
Elle ouvre sa visière.
Effectivement il n'y a pas de tête à l’intérieur du casque, juste une légère brume noire.
J'avance doucement en la gardant en vue quand j’entends une voie dans ma tête.
Elle me demande si on c'est occupé convenablement des deux tarés.
putain je reconnais cette voie.
J'acquiesce, et demande:
Laurie ?
pas de réponse, la motarde referme sa visière enfourche sa sportive et disparait sans un bruit de moteur.
Un mot se greffe dans ma tête: merci.
Je regarde Zangief qui me parait tout pâle, lui aussi a entendu la voie de la motarde, lui aussi à reçu le merci.
On descend tranquillement la rue jusqu'à chez moi.
Je dis à Zangief que c'est la première fois que je le vois flipper, il me raconte sa première rencontre avec la motarde sans tête.
En pleine salle de spectacle, il combattait contre el squeleto.
La motarde est arrivée tranquillement sur sa pétoire le long du ring, c'était assez inhabituel pour que le combat s’arrête.
Tout le monde avait les yeux rivées sur elle.
Elle a béquillé sa moto tranquillement et elle est monté sur le ring.
Elle regardait droit en direction de l'arbitre du match, elle a enlevé son casque, révélant la non présence de sa tête, et l'a enquillé sur la tête de l'arbitre, puis elle a disparu.
L'arbitre plein de convulsion s'est écroulé, tordu de douleur pendant plusieurs secondes jusqu'à ce que son corps explose et laisse place à celui de la motarde le casque vissé sur ses épaules.
Elle c'est relevé tranquillement, à sauté sur sa pétoire et à disparu sans un bruit.
Je rigole, c'est cool qu'on s'en soit fait une pote.
Mais il y a un truc qui me trouble:
Pourquoi la motarde sans tête à la même voie que Laurie, la sorcière, mon ex.
Pffffff je préfère pas penser à tout ça, on verra demain.
On arrive a la maison, Zangief dépose son bagage dans mon lit et me propose une ptite session roller.
Je refuse mais lui promet un bientôt.
C'est ok.
Il me fait une accolade qui refout le dos en place et s'en va.
Pfiou, je m’assoie dans la cuisine, ouvre une bière et me marre en pensant à guillaume qui doit être en train de se faire grignoter les orteils.
Ptite brune lâche un peu sa console et me regarde genre qu'est ce qui se passe.
Tout va bien ma belle, juste que ce soir tu partageras ton lit avec une autre paumée, c'est ok ?
Elle acquiesce et me dit que de toute façon elle n'ira pas se coucher sans avoir terminé son jeu.
20 h, j'ai le time, je fonce à la douche, ils doivent en être aux chevilles.
Je tombe sur la clé one shoot que Bruno voulait donner à guillaume, je me tâte à la regarder maintenant mais je n'ai aucune idée de la durée du média et ça peut être long.
On verra ce soir ou demain.
A 23h poil je sors dans la rue, une dizaine de caravateux sont sur le perron de Tatiana, je les suis.
Un cagoulé nous fait descendre aux sous sol.
Cheulou, l'endroit à été réaménagé en salle de classe.
Le cerceau dans lequel dansait Tatiana la dernière fois n'est plus là.
A la place on a une dizaine de bureau d'écolier alignés face à un vieux tableau à craie.
Le cagoulé nous attribue un bureau chacun.
On s'assoie et on attend.
C'est bizarre, je suis pas un habitué mais j'ai l'impression que quelque chose cloche.
Bref on attend.
La porte s'ouvre Tatiana descend.
Elle se la joue institutrice super sexy, cheveux attachés en chignon, mini chemisier blanc fripé mais transparent, mini short en jean avec les ficelles du string qui sortent sur les cotés, chaussures lacées à talons.
Elle joue avec une immense règle en fer.
C'est pas trop mon délire mais elle est tellement canon que ça fait son petite effet quand même.
On comprend vite les règles du jeu, Tatiana s'approche d'un des cravateux et lui demande comment s'appelait l'épouse de louis 16.
Marie Antoinette d’Autriche, bonne réponse.
Notre professeur déboutonne d'un coup son short, le fait glisser jusqu'au sol et l'enjambe.
Elle s'approche d'un autre cravateux, en quelle année Jeanne d'arc est elle passée au bucher.
Ouch, le cravateux à hésité un peu trop longtemps.
Tatiana lui demande de tendre sa main et lui assassine les doigts d'un grand coup de règle.
Mouais, je trouve ça un peu gamin comme délire.
Même si la tenue de Tatiana m'affole complètement et que je meurs d'envie de toucher ses jambes où de me caler contre ses fesses je trouve que ça ressemble plus à un fantasme d'ado que les dernières séances.
Je ne me sens pas aussi vivant que les autres fois, je n'arrive pas à me mettre complétement dedans.
Tatiana non plus je crois.
Elle n'a pas l'air à fond dans son rôle de maitresse sadique.
Un autre cravateux se prend un coup de règle.
C'est à mon tour, le nom de la première victime de jack l'éventreur.
Pfffff, c'est quoi cette question.
Je hausse les épaules.
Elle me demande de me lever et me pencher en avant, apparemment la punition des doigts est trop cool pour moi.
Je m’exécute.
Un cagoulé, qui était caché dans un coin s'approche, il me baisse mon falzar d'un coup sec.
Le cul et la bite à l'air, je la sens pas trop cette histoire.
Énorme fessée, Tatiana fait claquer sa règle en fer sur mon cul.
Ouch, putain ça fait mal, mais je trouve la situation tellement grotesque que je laisse échapper un petit rire sarcastique.
Tatiana l'entend.
Je serre les dents.
Mais réaction inattendue, elle me fait un tout léger sourire pendant que je me refroc et que je me rassoie.
C'est quoi ce délire, je ne l'ai jamais vu sourire quand elle est comme ça.
Elle continue son interrogation orale, c'est nul.
Un autre cravateux se prend un coup de règle.
Elle repose une question au premier interrogé, l'actrice principale de les hommes préfèrent les blondes.
Marilyn Monroe, Tatiana détache ses cheveux au ralenti genre pub pour shampoing.
Je m'ennuie presque.
Elle enchaine les questions et les coups de trique.
Mon tour, elle claque des doigts:
Le cagoulé lui amène une autre règle, entourée de barbelé.
Et Merde, là faut que je m'arrache, ça vaut pas le coup de morfler autant.
Elle me demande le nom de la première héroïne de jeux vidéos.
?
Je connais la réponse.
Et je pense qu'elle sait que je connais la réponse.
Madame pacman.
Tout doucement notre professeur dégrafe les quelques boutons qui empêchaient sa chemise de s'ouvrir.
Elle reste face à moi quand sa chemise tombe sur le sol.
Pfiouuuu, bon c'est pas si naze que ça en fait.
Le cravateux devant, celui qui avait donné les deux bonnes réponses, ronchonne un truc dans sa barbe.
Houla.
Tatiana se retourne d'un coup et fait claquer ses talons jusqu'à lui.
Comment s'appelle la fille de l'empereur francois premier et quel est le nom de l'actrice principale de all about Eve.
Le cravateux panique, il marmonne que ça ne devait pas se passer comme çà.
Coup de règle en pleine tête.
Putain, le cravateux tombe de sa chaise il veut dire quelque chose mais Tatiana ne lui en laisse pas le temps.
Elle le mitraille de coup de règle en barbelé jusqu'à ce qu'il s'écroule le visage lacéré de partout.
Personne ne réagit, ils semblent tous aussi surpris que moi.
Tatiana fouille les poche de sa victime et en sors une enveloppe.
Elle l'ouvre, en sors une énorme liasse de billet.
Elle enfourche le pauvre gars, cale sa règle contre son coup et enfourne par poignet les billets dans sa bouche.
Une phrase est chuchotée à l'oreille.
Tatiana se sert de sa règle comme un poignard et égorge d'un coup son cravateux.
Il n'essaye même pas de contenir le flot de sang qui sort de sa gorge et se laisse mourir au pied de son bourreau.
Tatiana est debout, le sang qui tache son corps semble l'habiller un peu.
Je ne sais pas si elle est pose ou si elle ne réfléchis pas à sa posture mais putain, cette image va rester pour un moment dans ma tête.

On dirait une vampire qui vient de faire sa dernière victime et qui prend du plaisir à la voir agoniser.
Lorsque le sang s’arrête de couler Tatiana remonte les escaliers.
On se lève et on sort de la maison escorté par deux cagoulés.
La dépanneuse de Michel est déjà garée dans la rue.
Moi je rentre.
Ptite brune est encore devant la console, je m’installe à coté d'elle.
C'était quoi ça Tatiana, qu'est ce qui c'est passé ce soir.
Je me refais la séance pour essayer de comprendre en regardant tite brune finir l'amerzone.
Merde j'ai oublié d'appeler amandine pour lui expliquer la résurrection du tueur aux poêlons.
Je me demande ou en sont les zombies tiens.
Et puis la motarde sans tête, laurie.
Comprend pas, comprend plus rien moi. et j'ai pas encore regardé ce qu'il y avait sur la cle one shoot de bruno.
Pfff J'ai envie d'un gros pétard.