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cher putain de journal

cher putain de journal

presque un journal intime. Un mélange entre ma vie, mes rêves et mes cauchemars, mon taf, mes idées chelous, mes rencontres bizarres. sans autres pretentions.que celle de raconter une histoire. désolé pour les fautes et commencez par le jour 1 soyez pas con


jour 24 vendredi

Publié par arthur sur 5 Novembre 2015, 15:06pm

Cher putain de journal,
j'ai l'impression que mes journées sont de plus en plus longues et toujours plus bizarre.
A cause de Tatiana, de la motarde sans tète, du dernier taf de bruno, de mes poêlons.
Réveil sur le canap, ptite brune est allongée sur moi, le menu du jeu tourne en boucle sur la télé.
La ptite à du finir le jeu et c'est endormie sur le générique de fin.
Et sur moi en passant.
Je m'extraie et vais direct chercher dans ma collec de jeux.
Je trouve ce que je cherche.
Myst, ça devrait l'occuper un moment.
Je dépose le jeu sur la table basse.
Café, clop, devant les infos: toujours aucune nouvelle d'Hélycia, on est en alerte orange, il va pleuvoir.
OK.
Je vais jeter un œil dans la chambre, la dernière victime de Guillaume dort encore.
Je vais laisser tite brune gérer.
Bruno.
Il se fout de ma gueule:
elle est mouvementée ta vie en ce moment mon ami.
Je lui demande quand j'aurai la caisse juste pour ma gueule sans être obligé de me taper sa gueule tous les jours.
Il rigole, c'est bientôt.
Bientôt quand ?
Bientôt.
Ok.
Le taf.
Les flics ont rouvert l'atelier et ont rendu le matos, je pars avec Valentine faire la balance.
Le gueulard me prévient que la semaine prochaine je serai surement en déplacement.
Fuck mais ok.
On part pour les HLM.
Je ne décroche pas un mot de tout le trajet.
Valentine me demande si ça va.
Je m’excuse et sors un peu de ma tête.
On discute de tout et de rien, elle est agréable.
On arrive en bas de la cité.
On grimpe jusqu'au toit, une corde chacun autour de la cage d’ascenseur; on fixe nos caméras à nos casques et go.
Je déteste faire la balance.
Pour les habitants on vient vérifier l'état général des immeubles, fissures, balcons et garde corps, mais en vrai on fait les enculés.
C'est un contrat que la boite a passé avec les kondés.
On descend le long de tous les balcons, de toutes les fenêtres et on filme tout:
Pied de boeux qui poussent sur le balcon, guns qui trainent sur les tables basses, femmes ou enfants avec des traces de coups, animaux interdits, sachets suspects qui traine sur un lit, matos explosifs, quantité anormal de hifi...
C'est pas super agréable cette sensation d'être un enculé.
Les habitants nous accueillent avec le sourire quand ils nous voient descendre sur nos cordes le long des balcons alors qu' on les surveille à leur insu.
Je tombe sur un rasta à sa fenêtre, tout sourire il me propose de tirer une latte sur son pétard, grillé mec.
Pffff.

jour 24 vendredi

Valentine m'explique qu'elle n'est pas trop à l'aise, je rigole et lui dis que c'est bien, ça veut dire qu'elle a une conscience.
On continue, elle se met à fredonner un air que je connais.
Je chante.
"moi j'aime bien ce que je fais parce que je fais que ce que je veux"
Elle est surprise.
Bin quoi j'ai le droit d'aimer marry poppins.
Ça la fait marrer.
On commence à parler des films qu'on aime, elle a une bonne culture et elle kiffe les mêmes genres que moi.
Les classiques, les vieux nanards d'horreurs pourris, les anciens tarentinos, les films bizarres chinois, les films de poufs..
La journée prend un ton agréable, on enchaine les descentes en se balançant des répliques cultes.
Je commence tranquille par du "il ne peut plus rien nous arriver d'affreux maintenant" un classique, elle trouve facilement "aucun lien je suis fils unique".
La cité de la peur c'est la base.
Elle me bluff en me sortant du "le train de tes insultes roule sur les rails de mon indifférence" mais le grand détournement je le connais par cœur "sheraf".
Elle maitrise le "alors votre chef c'est le chauve, bin non c'est moi" trop facile, "allez vien on va te laver tes cheveux".
Je lui pose une colle avec mon "ceci est un pur produit du michigan et si c'est américain, c'est bien".
On continue le blind test jusqu'à ce ce que je tombe sur un truc bizarre.
Une fenêtre est entre ouverte, ça pue la mort à l’intérieur.
C'est une chambre, je pousse un peu la fenêtre et vois une immense cage dans la piaule.
Dans la cage une zombie habillée en infirmière sexy.
?
Elle est à peine décomposée, c'est le même délire que chez Guillaume.

jour 24 vendredi

Pfff, pas mon problème, trop de truc bizarre en ce moment, les flics se démerderont.
On reprends notre descente et notre conversation en dérivant sur les films de zombies.
Débauche.
Valentine me propose une binch.
Grave.
J’envoie un message à bruno pour lui dire que je me démerde à rentrer.
On va au troquet habituel de la débauche, elle me paye une bière et on se bagarre:
Je déteste Avatar, elle l'adore.
C'est une fan des anneaux de mes couilles, je déteste bilbo.
Elle ne connait pas les seigneurs de la route alors qu'elle dis être fan de Stalone.
On en reprend une troisième et une quatrième pour se réconcilier,
on connait tous les deux l'histoire sans fin par cœur,
on trouve tous les deux que jennifer lopez est une bonne actrice
et on est tout les deux fans de tous les films de silent bob.
Au bout de la sixième binch je m’excuse aux toilettes.
Une invitation assez étrange est écrite au marqueur dans l'urinoir.
"cours de sextronomie, 22h, parking de la piscine"
Sextronomie ?
Ça m'intrigue.
Retour à notre table, je demande à valentine si elle veut assister à un cours de sextronomie.
C'est quoi la sextronomie ?
J'en sais rien.
OK.
Tiens, elle aussi elle dit Ok.
On part pour le parking de la piscine en continuant le blind test de film culte, elle me pose une colle avec sa "vitesse démesurée" réplique de la folle histoire de l'espace.
Je lui dis que celui là il est pas super et que la folle histoire du monde est carrément mieux, on se re fritte.
Le parking de la piscine.
Un groupe de pellos est déjà assis sur la pelouse face à un grand tableau de conférence.
On les rejoint et on s’assoit.
Pas un bruit, tous le monde regarde les étoiles jusqu'à l'arrivé d'un mec immense.
Tout le monde se lève et le salue, on les imite un peu en retard.
Il se présente.
Il est le maitre, il nous explique que les étoiles ne sont pas des boules de gaz en combustions mais des boules de spermes que les filles recrachent après une faciale.
Ouahhhhhhh, ce mec est trop classe.
Il nous décrit toutes les constellations, mais au lieu de la grande ours on à la constellation du fist, de la levrette ou du parapluie dans le cul.
Valentine à la tête du mais qu'est ce que je fais là.
Moi j'ai du mal à pas exploser de rire.
Le maitre termine par la théorie du trou noir, il s'agirait en fait de l'anus d'un être suprême.
OUahhhh.
Une sorte de dieu qui chierai une planète de temps en temps.
Donc les planètes sont des excréments et les étoiles des boules de sperm, j'en aurai appris des choses ce soir.
Prochaine réunion le mois prochain sur la fistule et l'origine de la vie selon la sextronomie.
Tout le monde applaudi le maitre.
On en profite pour s’éclipser car certains des adeptes de la sextronomie commence à nous proposer de passer à la pratique.
On sait pas trop ce que ça signifie mais je vois aux yeux de Valentine que ça le fait pas du tout.
Elle rigole en me demandant c'était quoi ça.
Je sais pas trop mais j'ai trouvé ça cool.
Valentine me propose de me ramener chez moi quand je reçois un putain de texto.
"minuit, rue ibron, ancienne librairie"
Tatiana ?
Je refuse poliment la proposition de valentine, la bise et la remercie pour la journée et la soirée, je trace.
A minuit poil j'arrive rue Ibron.
La rue est déserte, les lampadaires s'éteignent.
Minuit, seule une maison est allumée, c'est l'ancienne librairie.
J'avance et regarde à l’intérieur de la vitrine.
Pffff fais chier.
Mle orange.
qu'est ce que tu fous la Mle orange, qu'est ce qui t’arrive.
J'arrive pas à détourner les yeux.
J'arrive pas à entrer dans la librairie.
J'arrive pas non plus à partir.
Alors je reste là un moment, un long moment.
Des gens passent autour de moi, s’arrête jeter un œil sur l'intérieur du magasin est repartent.
J'essaie de faire le point......... ......... .....j'en fais plein mais il y a rien écrit dessus.
Je comprends plus rien.
Le poète de rue arrive, il se met à pleuvoir.
Il regarde comme moi à travers la vitrine, il me regarde, il me reconnait.
Il reste un long moment à coté de moi,silencieux, les yeux dans le vide.
Puis il poétise:


Cette nuit encore
de petites vagues de diarrhée
coulèrent le long des toits
et bouchèrent les gouttières de la ville bleue
ou toi et moi
enroulés sur les toits
devinèrent qu'elle est la maison possédée
une inconnue nous raconta qu'elle s’avérait être toi
dans une boutique qui ne vendait rien
tu t'endors à mes cotés.
l'inconnue allongée à nos cotés
suivit mes conseils pervers
la lumière sombre me dévoila ses seins, ses épaules, tes hanches
pour m'assurer un fantasme spectateur
je la regardai se cambrer de l'autre coté de la vitrine
et m'étonna de la non admiration des passants
pour ses seins gonflés de désir
je suis unique voyeur
et elle jouit sous mon regard au moment ou je compris qu'elle venait de la maison possédée
mais cela n'a plus d'importance.


Putain de poète, il me tend un fond de cannette de huit six.
Je le bois.
Il me salue et s'en va.
Elle fait comme Tatiana putain, comme si elle ne me voyait pas.
Entièrement nue, a demi allongée sur un grand bureau, un drap noir recouvre ses jambes légèrement courbées.

jour 24 vendredi

Elle bouge tout doucement le haut de son corps.
Le léger mouvement de ses seins, de son bassin, de ses épaules m’hypnotise.
Impossible de partir.
Je veux laisser Mle orange et ses mystères de ce soir derrière la vitrine et partir mais impossible.
Le volet du magasin se referme doucement de l’intérieur.
Non, encore un peu s'il vous plait.
J'entrevois une porte dans le fond de la pièce s'ouvrir.
J'entre presque aperçois une femme magnifique entrer dans une grande robe bandeau violette.
Tatiana.
Qui d'autre putain.
Le volet se referme complétement.
Je rentre chez moi en trainant les pieds dans les flaques d'eau.
Ça m'excite, ça me triture, ça me stimule mais putain ça me fait flipper aussi.
Tite brune ne dort pas, elle joue à myst et elle galère, bloquée.
Normal ma grande ce serait trop facile sinon.
Pfiou, je me vautre dans le canap, demande des news de la famille.
Belle mère ok, chun lee ok, la fille qui dort en haut ne s'est pas encore réveillé.
Ok, on verra demain.
Je vois la clé one shoot que Bruno voulait donner à Guillaume posé à coté de l'ordi.
Je me tâte.
Non, trop de truc cheulou aujourd'hui, on verra demain.
Merde Amandine, je lui envoi un message pour lui demander si je peux l’appeler demain, c'est important.
Pfff, je n'essaye plus de faire le point, je débranche, j’arrête de réfléchir et m'endors devant tite brune qui fait des allers retours dans les décors de myst.

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